Préambule

L’Assemblée Générale des Nations-Unies a institué en 2010, par Résolution A/RES/65/189, le 23 Juin comme Journée Internationale de la Veuve.

Cette 14ème Edition revêt pour la Fondation LKT, un cachet tout particulier, avec en toile de fond, la célébration des cinquante (50) ans d’existence de la fondation LKT de Madame Veuve Lucie KABORE-TRAORE par conviction profonde disait ceci : « Ce n’est ni les détentions dans les maisons d’arrêt, ni des actions spontanées, mais un effort concerté, continu, soutenu et plus humain qu’il faut, pour libérer les veuves et les orphelins qui souffrent en silence ».

« Il serait souhaitable que les responsables à tous les niveaux, toutes les instances mondiales, réfléchissent aux conséquences néfastes du veuvage africain, terrible fléau qui complexe les femmes, handicape leur esprit d’initiative, affecte leur personnalité humaine ».

« L’intervention de tout homme et toute femme épris d’amour, de justice et de paix, aiderait les femmes africaines à se libérer de cette situation avilissante, démoralisante, contraignant leur développement socio-économique ».

« L’AVOB compte sur vous pour fortifier sa lutte de libération entreprise depuis 1974, date de sa création en faveur des veuves africaines en général et du Burkina Faso en particulier ».

Appels lancés par Mme Veuve Lucie KABORE, née TRAORÉ,
Présidente de l’Association des Veuves et Orphelins du Burkina,
23 décembre 1997.

« Le veuvage est une rupture à laquelle personne ne se prépare.
Il crée une inégalité fondamentale entre la situation précédente et celle de la femme qui reste seule pour assumer les mêmes charges ».

Mme BOURRUT-LACOUTURE, Présidente de l’Association des Veuves Civiles de France, 23 Octobre 1976.

« Toutes les veuves devraient être protégées par les droits énoncés dans la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et dans les autres instruments relatifs aux droits de l’homme.

Toutefois, dans la réalité, l’interprétation des règles coutumières, tout comme les rites relatifs au deuil et à l’enterrement, privent souvent les veuves de tous leurs droits pourtant universellement reconnus.

Malgré les nombreuses difficultés qu’elles doivent affronter, de nombreuses veuves apportent de précieuses contributions à leur pays et à leur communauté. Certaines assument des fonctions de direction au plus haut niveau. D’autres travaillent dans leur famille, accueillent des orphelins, deviennent dispensatrices de soins et interviennent auprès des belligérants afin de réparer le tissu social.

Nous devons reconnaître l’importante contribution des veuves et nous devons faire en sorte qu’elles puissent exercer leurs droits et bénéficier d’une protection sociale.

La mort est inévitable, mais nous pouvons réduire les souffrances des veuves en améliorant leur statut social et en les aidant lorsqu’elles en ont besoin. Ainsi, nous contribuerons à promouvoir l’égale et pleine participation de toutes les femmes au sein de la société. Ces mesures aideront à mettre fin à la pauvreté et à promouvoir la paix dans le monde ».

Message du Secrétaire Général de l’ONU,
M. Ban Ki-moon, 23 juin 2011